samedi 28 novembre 2015

L'avocat du diable: La belle est la bête



Me voilà de retour face au clavier après une semaine off, un petit souci de santé en amenant un autre puis un autre qui me coucha littéralement pendant 3 jours. Bon bref, passons. Les touches lettrées de mon clavier me démangeaient, je voulais revenir avec quelque chose de différent, un truc qui secouerait un peu, mais en ces temps de recueillement et d'hommage national pas grand chose n'a secoué le monde de la socialie française. L'état d'urgence nous amène un peu plus vers la dictature bienveillante et sécurisante. Mais cette semaine la campagne des régionales à repris son chemin et chacun y va de ses idées sur tout, sur rien, mais surtout sur la manière de nous la faire à l'envers. Une des candidates m'a attiré l'œil et l'oreille en mettant un coup de pied dans une culture bien française que celle de la subvention publique, et non des moindre, celles du planning familial. Donc, si vous avez suivi l'actu cette semaine, je m'en vais faire l'avocat de Marion "Maréchal-Nous-Voilà" Le Pen (oui, ça me fait rire !)

"Il faut savoir pourquoi, alors qu'il y a eu une facilitation de l'accès aux contraceptifs, les avortements ne baissent pas. Pourquoi parfois ils augmentent -et en PACA nous avons même des taux inquiétants-, alors que dans le même temps, on continue de libéraliser l'accès à l'avortement avec la loi santé qui va être votée, en mettant des quotas aux centres médicaux de taux d'IVG, en supprimant le délais de réflexion... Je trouve que ce n'est pas une bonne approche. Je suis pour une responsabilisation des femmes et surtout, je suis pour sortir de l'idéologie."

Voilà, les gros mots sont lâchés. Pourquoi cette déclaration de Marion Le Pen? Peu de gens le savent, mais l'assemblée a autorisé et supprimé certaines choses importantes pour pousser plus loin la loi Veil du 17 janvier 1975. Je vais rappeler ce qu'est la loi pour laquelle Simone Veil c'est battue avec tant de fermeté contre vents et marrées. 



La loi  du 17 janvier 1975 fait suite à plusieurs choses, la loi Neuwirth qui dépénalise l'utilisation de contraceptifs, le manifeste des 343 c'est une liste 343 femmes qui sont pour l'avortement et qui l'ont exprimé en signant une pétition parue dans le Nouvel Observateur en avril 1971, bravant, ainsi la loi et risquant la prison. La loi répond surtout à une des choses qu'impliquait l'interdiction de l'avortement, la clandestinité et les risques que les femmes encouraient lors des interventions "maison", cette pratique fût mise en lumière par le procès de Bobigny (1972), qui jugeait une jeune fille mineure, tombée enceinte suite à un viol, ainsi que 4 autres femmes, dont la mère, pour avoir procédé à l'avortement clandestin. Puis, en 1972, Le nouvel observateur publie une liste de 331 médecins revendiquant avoir bravé la loi pour pratiquer des IVG, dans la clandestinité, mais en offrant des conditions médicales dignes de ce nom: le manifeste des 331. La loi Veil répond à cette clandestinité, elle ouvre la porte à ces femmes souvent dans la détresse d'une grossesse indésirée. La loi dépénalise l'Interruption Médicalisée de la Grossesse (IMG) et l'Interruption Volontaire de la Grossesse (IVG) 

Mais la Loi Veil n'ouvre pas à n'importe quoi non plus. Elle fixe un cadre clair et précis et impose des conditions importantes avant le passage à l'acte. 
  • Volonté de la mère
  • Autorisations d'experts médicaux
  • Si il n'y a pas d'autres alternatives
En aucun cas, il est stipulé que cela doit être un acte banalisé, car là est bien le problème aujourd'hui, c'est qu'on a tendance à mélanger dépénalisation et banalisation. Simone Veil lors de son discours face à l'Assemblée le dira elle même:

"Je le dis avec toute ma conviction: L'avortement doit rester l'exception, l'utlime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu'il perde ce caractère d'exception, sans que la société paraisse l'encourager? Je voudrais tout d'abord vous faire partager ma conviction de femme -Je m'excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d'hommes: aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes."

Depuis le début de l'année dans l'hémicycle (8 avril 2015) on veut encore plus faciliter l'accès à l'IVG et aller plus loin. Quelques décisions importantes ont déjà été prises et voté en première lecture. Il a été supprimé le délais de réflexion qui était de 7 jours. Deux rendez-vous au préalable étaient obligatoires dans le délai des 12 semaines légales pour pratiquer toute intervention, ce temps pouvant être réduit à 48h selon l'urgence. Depuis le 28 septembre 2015, en plus des médecins spécialisés, les sages-femmes pourront pratiquer l'IVG médicamenteuse, l'aspiration étant un acte chirurgical rien ne change. Quand au quotas, j'ai rien trouvé de sources fiables, beaucoup d'associations et de blogs religieux y font allusion, mais je n'ai rien trouvé ailleurs. J'ai parcouru le pavé du Sénat portant sur les accords et refus des modifications de la loi et je n'ai rien vu. Si vous voulez jetez un oeil et me dire si vous voyez quelque chose, faites moi signe, je me ferai un plaisir de modifier mon article. 
Le pavé est ici: http://www.senat.fr/rap/l00-210/l00-2109.html

Donc, voilà, un rappel nécessaire de la loi Veil et des ces modifications pour cette année 2015.

"Vous êtes en train de détruire par idéologie l'équilibre de la loi de 1975 entre la protection de la vie à naître et la liberté des femmes" Xavier Breton (UMP/Les Républicains)

Je dois honnêtement vous avouer que je suis d'accord avec les propos de Xavier Breton et Marion Le Pen, oui à un moment, il faut bien revenir au sujet de départ. On assiste depuis quelques années à une déresponsabilisation complète face à cet acte qui n'est pas anodin du tout. Des avortements répétés, et même un seul, peuvent provoquer des dégâts irréversibles chez les femmes, il y a une perte de conscience chez la grande majorité des jeunes femmes de l'importance de l'avortement, beaucoup de membre du personnel médical travaillant dans ses secteurs ont souvent le même témoignage; "certaines viennent pour la 6 ème fois" "il est admis aujourd'hui que l'avortement est un moyen de contraception comme un autre."  Je ne suis pas un anti-IVG, bien au contraire, je ne connais pas le positionnement de la nièce Le Pen sur le sujet, mais, toute femme a la liberté de réaliser un acte quelque qu'il soit sur son corps du moment qu'elle en est pleinement consciente et qu'elle en soit pleinement responsable. La loi Veil avait pour vue de cadrer et de fixer un équilibre, en mettant sur la route de l'avortement tout un processus pour faire prendre conscience de la lourdeur de l'avortement et responsabiliser les personnes. Aujourd'hui, la modification de loi enlève  des explications et des personnes, et pour en connaitre, elles n'ont pas toutes un discours neutre, normalement, elles sont là pour expliquer cliniquement les choses et accompagner. Ce que mademoiselle Maréchal tente de dire c'est que nous sommes en pleine dérive et que les plannings familiaux ne font plus ce travail de sensibilisation, peut-être par idéologie comme elle semble le sous-entendre et moi aussi pour le coup, peut-être par manque humain, de ressources ou l'insistance des parents accompagnant les personnes mineures.



Nous venons maintenant à la question des subventions, question délicate tant la culture de la subvention est encrée dans l'ADN associatif français. Les plannings familiaux sont des associations à fort caractère idéologique (pas tous, on est d'accord !) qui aide en général, il faut le reconnaitre, beaucoup car très au fait des lois et des droits divers et variés. En fait je pense vraiment que la question des subventions est très secondaire, je pense que c'est un plan com', comme le maitrise plutôt pas mal le clan Le Pen. Il y'aura toujours des privés pour subventionner se genre de structure. Ce genre de structure doit exister mais pas par l'argent public, il faut que les cliniques soient un réflexe, il faut confronter les femmes et surtout les plus jeunes d'entres elles à des médecins spécialisés et des psychologues ou que sais-je, pour bien les responsabiliser sur les conséquences d'un tel acte. Il faut redonner la place aux contraceptifs qui sont de moins en moins utilisés par les jeunes. Je pense que Marion Maréchal Le Pen tente, adroitement ou pas, d'alerter en premier lieu sur cette dérive et cette perte de conscience générale qui va s'accroitre avec une simplification du parcours. 

Car pour mettre tout le monde d'accord, elle ne peut pas toucher à l'ensemble des subventions allouées aux plannings familiaux de sa région PACA, pourquoi ? Car c'est le conseil général, donc le département qui gère ce portefeuille et qui en verse une très grosse partie (70-85%), ensuite vient l'état, un peu moins de 10% et en début d'année, personne n'a crié au scandale, mais l'état a revu lui aussi à la baisse et donne en moyenne 5%, puis les communes, et les agglos. Donc la région ne représente qu'une petite partie de ces subventions publiques. Marion Le Pen le dit elle même dans une interview pour Valeurs Actuelles:

"Je me permets de dénoncer l'amalgame entre subventions du planning familial et remise en cause de la légalité de l'avortement, qui sont deux sujets différents. Plusieurs raisons à mon choix. il n'est pas question de faire disparaître ces associations pour la bonne raison qu'elles touchent des centaines de millier d'euros de subventions annuelles par l'ensemble des échelons! mairie, intercommunalités, métropoles, départements, régions état. La suppression des 200 000€ annuels de subvention de la région n'entrainera pas leur disparition. Par ailleurs, 200 000€ de subvention à une seule association dans un contexte budgétaire contraint était déjà, en soi, un scandale, surtout quand l'action de l'association ne rentre pas dans les champs des compétences de la région."

Merci Marion pour cet éclaircissement de votre position sur le sujet. 

L'interdiction de l'IVG n'est donc pas pour demain, et c'est tant mieux, beaucoup de femmes n'ont que cette solution, et cette solution, comme le stipule la loi Veil, doit être exceptionnelle, ou une dernière alternative. Je laisserai le soin à certains de m'expliquer que porter la vie est quelque chose de sacré, même après un viol, ou je vous le rappelle, un enfant est le fruit de l'amour. Je laisserai le soin à certains de m'expliquer que porter la vie est une chose sacrée, même si la vie future de cette embryon (je ne rentrerai pas là dans ce débat embryon vie ou amas cellulaire) est vouée à la souffrance physique liée à des anomalies génétiques dont certaines sont détectables intra-utéro. 

Je vous met en lien la vidéo du discours de Simone Veil face à cette Assemblée.


Et ici, un petit lien vers un Top 10 des réponses: 
http://www.topito.com/top-declarations-facho-ivg-40-ans-simone-veil

jeudi 19 novembre 2015

2017, madame la présidente?






Hier soir on m'a posé une question qui faisait suite à une théorie sur la campagne présidentielle de François Hollande qui dit que les socialistes font tout pour écarter la droite en  faisant monter le FN afin, de se retrouver en tête à tête contre eux au second tour, et puis compter sur le fameux sursaut républicain qui offrirait au candidat de gauche une large victoire. Les événements du 13 novembre n'ont pas changé ma vision des choses sauf pour le dénouement du second tour qui est plus qu'incertain, ou tout se jouera sur un fil, à moins d'un grand revirement de la gauche.


Il va être difficile pour la droite de rattraper le wagon, eux qui ont souvent affiché l'unité derrière une seule tête de liste ce trouve aujourd'hui divisé comme le PS le fût souvent. Le chef de file Sarkozy, attaqué aussi par les siens, peine à retrouver une crédibilité. Son quinquennat a laissé des traces dans le conscient collectif français, les français ont principalement voté contre lui et non pour Hollande, les nombreuses affaires dans lesquelles il se retrouve mêlé sont autant de casseroles qui le mettent hors course. Les attentats de Paris viennent de servir Hollande qui décrédibilise  Nicolas Sarkozy, qui s'est lui-même décridibilisé en pointant son propre laxisme, mais le président a offert la légitimité au discourt de Marine Lepen en reprenant des mesures proposées par la famille Lepen depuis longtemps, comme la rectification de la constitution, les fermetures des mosquées radicales, les perquisitions chez les présumés terroristes et la déchéance de la nationalité.

Je pense qu'il va y avoir une migration des votes de la droite qui vont se radicaliser vers l'extrême droite qui se pose, encore plus aujourd'hui, en véritable opposition de la gauche et que les plus timorés lors du second tour donnerons leurs voies à la gauche. Ceux qui rêvaient d'un tri-partisme vont être déçu, les électeurs historique de gauche vont être, eux aussi déçu car, si Hollande veut vraiment la victoire en 2017, il va devoir mettre les bouchées doubles et proposer un programme plus sécuritaire. Il va devoir aller à contre nature des valeurs de gauche. Hollande va devoir se droitiser, et changer sa politique internationale, ce que plaide le FN et beaucoup d'autres, il va devoir rompre avec l'Arabie Saoudite et le Qatar.

Les événements, et la suite qui s'annonce pas simple, vont changer le visage politique français, vont changer la gauche et la droite. Le Parti Socialiste va devoir travailler sur un vrai programme et résoudre énormément de problèmes, arrêter cette politique de l'autruche et prendre à bras le corps cette crise pour stopper net cette descente dans ce gouffre de la dette publique. Il va devoir s'inspirer des politiques des voisins pour créer de l'emploi, il va devoir se montrer ferme pour imposer les principes laïques qui lui sont cher, et enfin nommer un chat un chat pour cesser cette angélisme qui cause de graves problèmes dans cette société. Il va falloir accepter le fait que dénoncer l'islamisme radical n'est pas du racisme, il va falloir s'immiscer dans le culte musulman et faire comprendre qu'on est français avant d'être une religion, et quelque soit la religion. Monsieur le président, vous allez devoir vous faire mal quitte à vous mettre à dos une partie de votre électorat qui de toute façon votera pour vous le jour J. Il va falloir analyser cette politique clientéliste qui pourrie cette société, en tirer les conséquences et en prendre vos responsabilités.

Je ne souhaite pas, monsieur Hollande, vous voir vous représenter en 2017, mais d'un côté, je serais soulagé de vous voir vous et non votre premier ministre qui me semble être un radicale socialiste, un fanatique des valeurs que vous défendez. La république, ce modèle que vous défendez, est en péril. La république doit se montrer dure mais juste. Vous allez devoir montrer que vous êtes à la hauteur de ce challenge que vous êtes suffisamment digne pour que les gens vous fasses confiance de nouveau, sinon, nous devrions dire madame la présidente, ce qui ne me dérangerait pas si elle avait un vrai programme économique, si elle n'était pas d'extrême droite et que le but recherché par Daesh n'était pas la scission des habitants de ce pays.

mercredi 18 novembre 2015

La Sainte Église

Tous égaux, fraternité, tolérance, vivre ensemble, accepter l'autre, non je ne parle pas de valeurs et de principes religieux, mais des valeurs du socialisme. Le socialisme c'est fait religion, il a ses fanatiques et même son discours eschatologique qui sème la terreur sur les climato-convaincus. Une fin du monde sur fond de réchauffement climatique. L'apocalypse de la montée des eaux et une montée en température de 2 degrés supplémentaires seraient fatals à l'humanité tout entière. Le sort de l'Homme va être fixé lors de la COP21, Paris se fait Vatican et Hollande en est son pape. Depuis quelques semaines, les cardinaux les plus influents de la Sainte Église Socialiste tiennent un discours plus dur sur leur vision des choses. La Sainte Église se radicalise.

Il semblerait qu'il n'y ait pas que Daesh qui en veuille à notre liberté et notre art de vie. Il semblerait que nos dirigeants, et tout ceux qui briguent la place de pape, veuillent y faire main basse eux aussi. Tous sans exception, prônent un état fort, une autorité et un cadre définie des libertés dans lequel les individus, plus vraiment propriétaires d'eux-mêmes, doivent évoluer car sa sécurité en dépend. L'état se veut protecteur et conscience unique de ce qui est bien ou mal, alors qu'il n'est que le côté obscur de la force. Chacun veut endosser le rôle de Palpatine dans cette volonté de la pensée unique.

Toumou 1er depuis le 13 novembre, s'est vu prendre une nouvelle envergure. Il est passé de demi-président à chef d'état, et même, selon les journalistes, chef de guerre. Dès la prise d'otage terminée François Hollande a annoncé l'état d'urgence, mais il semble ne pas vouloir s'arrêter là. Il demande une prolongation de la durée de cet état d'urgence de 12 jours à 3 mois et une révision de la constitution. Dans quel but? C'est ça qui me fait peur. Peut-être nous priver de quelques libertés au nom d'une sécurité relative. La loi renseignements n'est pas suffisante sous sa forme actuelle, incomplète, limitée par des lois qui empêchent une intrusion plus profonde dans la vie privée. Une NSA et un Patriot act à la française? Voyons nous poindre les prémices d'un état sécuritaire? L'actualité n'est elle pas entrain de devenir une excuse à l'application des idéaux radicaux des socialistes en place?




Aujourd'hui, j'ai peur des dérives que cela risque engendrer. Cet art de vivre à la française, et là, je le dis sans ironie, que le monde entier nous envie, risque être un peu plus terne. Nous sommes au début d'une guerre de religions. Uneguerre entre fanatiques et tout ceux qui ne pensent pas comme eux. Une guerre dans laquelle les uns combattent au noms d'un dieu, les autres au nom de valeurs laïques et égalitaires et des cibles qui vont être nous et nos libertés. Les uns se servant de l'autre pour asseoir un peu plus son pouvoir. Il va être difficile pour les "modérés" de se trouver une place entre ces organisations et ces états contrôlés par des fanatiques. Le bruit du vent de la liberté fait place peu à peu au bruit des bottes. Plus que jamais la lutte pour nos libertés va être importante. Nous n'avons pas qu'un ennemi, mais plusieurs, ils ont en commun qu'ils sont tous à l'intérieur de nos frontières, bien encrés. Individus battez vous, les prochains jours vont être compliqués, nous risquons perdre beaucoup et ce qui m'inquiète c'est que la majorité semble d'accord de troquer sa liberté contre un peu de sécurité. La servitude consentie, en voilà une victoire pour nos cardinaux de la Sainte Église Socialiste qui confondent deux choses et sèment le trouble en amalgamant régalien et sécuritaire.

Je suis de ceux qui pensent que seul la liberté est garante de notre sécurité, l'état doit reprendre ses fonctions régaliennes et assurer la défense des citoyens, et permettre aux individus de se défendre par eux-mêmes. Ne nous laissons pas embarquer par les discours et les promesses de sécurité, ne laissons pas les émotions prendre le dessus sur notre réflexion.

En route pour la dictature?


dimanche 15 novembre 2015

Adieu libertés




Il y'a quelques jours Manuel Valls déclarait sa flamme pour un état autoritaire, Jean-Christophe Cambadélis évoquait une certaine idée de la liberté, une liberté ordonnée et encadrée par l'état. Voilà que les événements du 13 novembre vont donner l'occasion à tous ces idéologues fanatiques de mettre en vigueur un plan qu'ils n'ont pas pu mettre en place après les attentats de janvier, après l'état d'urgence, gageons sur un renforcement de la loi renseignement. Ça fait complotiste mais l'issue sera la même, nous y perdront beaucoup.
Janvier, Charlie hebdo était visé, des barbares s'en prenaient à la liberté d'expression, un peuple uni descend dans la rue pour montrer son indignation, sa colère et qu'il n'avait pas peur. Mais ce 13 novembre, les décérébrés de daesh ne ciblaient pas une institution, ils tuaient à l'aveugle des innocents à l'arme de guerre. La guerre est ouverte, daesh compte sur la révolte et la haine pour diviser un peuple et provoquer une guerre civile dans le but d'affaiblir une nation pour agir de l'intérieur. Ne nous voilons pas la face, l'ennemi est là, bien encré dans la misère sociale de nos banlieues. Les recruteurs et prédicateurs de la haine ont utilisé ce que 40 ans de politique socialiste n'a jamais apporté à chacun d'entre eux, car dans son désir d'égalité pour tous, cette politique a crée plus de dégâts qu'autre chose, et aiguisé la haine et les désirs de vengeance. Oui, je le dis ouvertement, vous êtes aussi responsable de ce qui c'est produit, de Mohamed Merah à ce 13 novembre.
Hier, j'étais triste mais aujourd'hui, j'ai peur. Peur parce que malgré ce qu'on nous dit, qu'on ait beau se persuader que les terroristes n'ont pas gagné, je pense l'inverse.
Des manifestations anti-étrangers commencent à se faire, les dérapages vont arriver vite, les régionales vont voir pousser le FN un peu partout et 2017 arrive à grand pas. Je ne veux pas en venir où les socialistes veulent qu'on en viennent, c'est à dire, à nous faire croire que notre plus grand ennemi c'est l'extrême droite car, Marine Lepen est un ennemi parmi d'autres. La voir au pouvoir serait une catastrophe pour tous. Autoritarisme, sécuratirisme, lois liberticides, haine anti-étrangers, violence, bref, le jeu de daesh. Marine Lepen au pouvoir c'est la guerre.



Les socialistes au pouvoir vont devoir agir en conséquence de ce qu'il c'est passé. François Hollande va devoir prendre des décisions fortes, mettre en place des mesures sécuritaires, un état fort et autoritaire, des lois liberticides, en découlera un haine des étrangers, violence, bref, le jeu de daesh. Oh wait! Je viens déjà de l'écrire ça! Non? Ah oui.
Voilà pourquoi j'ai peur, quelque soit la décision que nous prendrons lors des différentes élections, il se pourrait bien, que les programmes et les décisions nous mènent au même. Je vous le dis, l'extrême droite n'est pas notre ennemi principal, il n'en est qu'un parmi tant d'autres. La seul façon d'être en sécurité sera d'être libre, et surtout libre de nous défendre contre les agressions faites à nos libertés et ce, quel que soit le type d'agresseur.

On peut être sûr et certain que les grands perdants vont être nous, et que la Grande sacrifiée sur l'autel de la sécurité va-t-être la liberté. Nous ne sommes pas du tout à l'abris de quoi que ce soit, beaucoup ont à y gagner dans cette guerre, mais nous sommes encore plus a avoir tout à perdre. Le plus dur va-t-être de ne pas entrer dans le jeu de chacun d'eux, de ne pas céder à la douce musique des sirènes de la sécurité. Soyons lucide, connaissons nos ennemis, ils sont nombreux, certains tuent au nom d'Allah, d'autre au nom de l'économie et du sophisme de la vitre brisée. Comme beaucoup disent: Une bonne guerre...

samedi 14 novembre 2015

Mixité sociale

Un parti socialiste aux abois et de plus en plus délaissée par ses partisans, plonge vers des délires idéologiques et ce, de manière de plus en plus autoritaire. Le dernier de ces délires est la volonté de voir un pays où règne le fantasme du vivre ensemble, un pays où tout le monde il est mignon, tout le monde il est gentil, une utopie où le racisme n’existe pas et, où galopent des licornes pétant des paillettes entre les pieds d'arc-en-ciel aux couleurs vives.
Aussi agaçant que cela puisse être pour un socialiste c’est que cette « mixité sociale » ne pourra se faire que si les individus ne sont d’accord pour vivre les uns avec les autres. Sans cette volonté de l’individu cette « mixité » des ethnies restera un fantasme, car l’imposer conduira à la haine et donc à la violence et j’en prends pour exemple la ville de Calais, où les habitants grondent mais il faut être solidaire avec ceux qui souffrent et qui fuient, vous n’avez pas le choix, l’état l’a décidé ainsi. J’en prends pour exemple cette liste des maires qui servent de mauvais exemple parce qu'ils refusent les quotas de logements sociaux, mais vous n'avez pas le choix, l’état l’a décidé ainsi ! Être solidaire ne me dérange pas si, et seulement si, je l’ai voulu et que ça n’engage que moi. Chacun est libre d'aller où il veut, certes, mais seulement si il l'y est invité et si l'on veut bien de lui. Aujourd'hui l'état se heurte à plusieurs refus, mais persiste et passe en force car l'état a toute autorité sur tout et tout le monde. Il faut être solidaire telle est la volonté des rois. Les plus étonnés se demanderont si tout cela n’est pas fait exprès, alors, mesdames , messieurs laissez moi vous dire que vous commencez à toucher terre. Ceci n’a qu’un seul but, 2017 et ses élections présidentielles. Qu’on se le dise les socialistes n’ont pas de programme sinon la continuité de ce qu’ils font aujourd'hui, la poursuite de la mise en place de leurs idéaux égalitaristes. Ils ne changeront rien d’un poil. La campagne va être accès sur la peur de voir un fasciste à la barre de ce pays. La stratégie pour 2017 c’est la montée des extrêmes pour diviser la droite, et avoir au second tour un affrontement entre un candidat frontiste et un socialiste de gauche. Telle sera la forme de cette campagne, ne cherchez pas un débat de fond, il n’y en aura pas ! La campagne pour les présidentielles 2017 s’annonce aussi creuse qu’une saison des « Anges de la  télé-réalité ». Ni forme, ni fond, l’objectif étant le démantèlement de la conscience individuelle au profit du bien commun.
Il faut comprendre que cette idée fixe du collectif et du vivre ensemble nous coûte cher. Pas que sur le côté financier, mais sur le plan personnel. Nous assistons à la mise en place d’une culture de masse où l’individu abandonne son « moi » au profit d’un « nous » bien plus socialement acceptable et surtout, plus sécurisante pour ces hommes d’état dont la seule grande peur est de devoir faire face à une émancipation de l’individu. Le risque est bien trop grand de voir un peuple prendre conscience que ces élites ne servent à rien. Ces gouvernants ne sont en aucun cas puissants, mais simplement avide de pouvoir. Un jour les peuples se rendront compte qu'ils n’élisent plus des représentants mais des monarques pour qui, représenter n’est plus un objectif tant la gouvernance est devenu la seule de leurs ambitions et qu’elle les ronge de l’intérieur. Rien ne changera, que le futur président soit de droite ou de gauche, il poursuivra son insatiable soif de pouvoir prônant que leurs lois sont garantes de nos libertés. La paupérisation va continuer et, sur fond de crise future, s’accélérer. Ces hommes ne sont pas apte à la gestion d’un état et si ils s’étaient acquittés de leurs fonctions de gestionnaire et non de se laisser aveugler par la fausse puissance de la gouvernance, le désastre social n’en serait pas là, et, à la vue des catastrophes présentes et futures bien plus grande, j’en appelle à la séparation de l’état et de l’économie au même titre que la loi 1905 sépare l’état et l’église. Laissez l’économie à qui sait la gérer, laissez l’économie à ses acteurs; nous. Laissez l’individu faire ses propres choix, lui seul est apte à faire les bons, laissez le échanger, créer, être solidaire envers qui il veut, choisir avec qui il veut vivre où non, laissez le jouir de ses propriétés privés, laissez le jouir de ses décisions, de sa créativité, bref, laissez le jouir de lui-même.
La mixité sociale c'est la négation de l'individu et de sa volonté, la négation de l’égoïsme rationnel, si cher à Ayn Rand, entraîne une perte de confiance, l’individu n’ose plus et se fond dans la masse, sa vie ne se base plus que par rapport à l’autre et à ce qu’il possède. La jalousie sociale creuse de nouveaux fossés, développant chez les uns qui ont peu, une haine des autres qui possèdent. Cette mixité est vouée à l'échec, l'occultation de la volonté de chacun va entrainer violence et montée de la haine et tout ça au nom du vivre ensemble et de la solidarité. Le socialisme c’est la régression humaine, la mort de l’intelligence au nom de l’égalité des hommes. L’égalité des droits et la confiance en soi sont les seuls vecteurs de réussite pour tous.

"Il est vrai que la situation porte à rire"

J'ai passé la nuit à m'inquiéter pour mes proches et mes amis à Paris. J'ai passé la nuit à pleurer devant les noms et les visages des personnes disparues qui défilaient en lente procession sur mon écran d'ordinateur. Les réseaux sociaux ont cette formidable faculté a très vite faire circuler les informations, si vite qu' on s'en retrouve presque au cœur de l'action. L'adrénaline du moment fait vite place à l'angoisse, à la peur. Les dépêches qui tombent les unes après les autres entretiennent la tension, on vit l'événement. Alors laissez moi rire.
J'ai passé la nuit à pleurer devant cette incroyable chaîne de solidarité citoyenne qui s'est spontanément mise en place où chacun a ouvert ses portes à ceux qui ne pouvez pas rentrer chez eux se mettre en sécurité. Messieurs les politiques, elle est là, la vraie, la très grande leçon de solidarité que vous voulez nous imposer. "Viens chez moi, je t'accueille parce que moi individu lambda, je l'ai décidé."
J'ai passé la nuit à pleurer des gens qui ont été assassiné alors qu'ils partageaient de bons moments, qu'ils riaient, mangeaient, dansaient ou bien, ne faisaient que passer là. Bref, des gens sont morts alors qu'ils vivaient, simplement.
Je pense déjà aux crétins qui commencent a crier que personne ne pleure pour les palestiniens, les israéliens et que là, c'est Paris alors c'est pas pareil. Dans le fond, ils ont raison, c'est loin, c'est entre eux, c'est pas chez nous, on s'en fou, c'est qu'une info de plus au journal du soir. Pour avoir discuté avec beaucoup, beaucoup de monde cette nuit, jamais personne ne c'est senti aussi proche des victimes de "là-bas" que cette nuit du 13 novembre. Il a malheureusement fallut l'horreur pour comprendre. Comprendre que rien était fait, qu'aucune leçon n'avaient été tirée du 9 janvier, les gens ont hélas, compris au prix fort, que cet état n'était pas en mesure des les protéger et qu'eux mêmes, étaient complètement démunis. Des comptes vont devoir être rendus, des têtes vont devoir tomber, la compassion ne suffira pas, les actes vont peser lourd, très lourd.
Je pleure mes amis qui ont perdu leur enfant au Bataclan, mes camarades qui ont perdu un proche qui passait au mauvais endroit au mauvais moment, je ne me sens pas plus palestinien, israëlien ou parisien aujourd'hui que je n'étais Charlie hier dans le sens ou des humains sont mort pour du vent, des besoins de pouvoir, parce que des gens veulent montrer qu' ils en ont une plus grosse que l'autre.
Certains me trouveront sans cœur, d'autres y verrons un humanisme langoureux ou que sais-je, je m'en fou... Je pleure car des individus sont mort victimes des échecs d'une politique intérieure, des échecs d'une politique extérieure, des échecs du clientélisme, d'une politique de l'autruche, de l'angélisme, de l'égalitarisme, du vivre ensemble, de l'interventionnisme mou, de décisions pas prise par peur, des inégalités créées par ces politiques qui n'ont créé que misère sociale, ce terreau si fertile de la haine et de la violence. Victimes de la folie des hommes qui ont fait Dieu à leur image. Ils crient la grandeur d'un dieu, en fait, ils ne crient que leurs propres grandeurs.
Je pleure des victimes innocentes fauchées en pleine vie. Alors, pour le moment, laissez moi rire de rien de tout, c'est ma façon de leur rendre hommage.

vendredi 13 novembre 2015

Boule au ventre.

Veuillez m'excuser, mais ça va sortir en vrac parce qu'il faut que ça sorte... 23-11-2015 fusillade en plein Paris, le Stade de France bondé visé par des kamikazes, un Bataclan pris en otage.

Je ne suis pas parisien, mais j'y vais souvent pour m'y promener, j'y ai des amis, je me sens proche de cette ville, j'aime l'ambiance de Paris. Ce soir la violence et la barbarie ont encore frappé, des innocents sont morts pour on ne sait quoi encore.

Dégouté car cela aurait pu être évité. Dégouté parce que on a fermé les yeux en haut lieu et à faire de l'angélisme et ne pas nommer le mal, on en meurt. Dégouté car, ils ont joué aux autruches.



On nous a imposé une loi renseignement qui devait nous protéger sans nous faire perdre de liberté, résultat, nous ne sommes pas protégés plus qu'avant par contre nous sommes moins libre, comme quoi, malgré le grillage, le renard arrive à rentrer dans le poulailler, à moins qu'il soit déjà dedans. "Cette loi c'est un progrès décisif ! " ce soir des gens sont morts (60 au moment ou j'écris ces mots), des familles sont détruites, et ce, malgré ce progrès décisif que vous avez porté aux nu. Vous êtes aussi responsables que les tireurs, vous avez failli dans votre rôle de protection de vos concitoyens. Je demande la démission de chacun d'entre vous.

J'ai peur car je ne sais que si rien ne change où ça ira, j'ai peur car je suis touché, j'ai peur car je ne suis pas en sécurité. J'ai envie de vomir, j'ai le cœur serré. Je pense à ces anonymes morts, blessés, dévastés par la perte d'un enfant, d'un père, une mère ce soir. Ce soir, je n'ai de respect que pour ces innocents. Mes pensées vous accompagne.

A l'heure ou je finis, Hollande déclare l'état d'urgence et ferme les frontières. Nous payons cher, les incompétences d'un gouvernement, nous payons l'interventionnisme dans les guerres où n'avons rien à y faire...

Je pleure pour les victimes et pour leurs familles.

Réacto'Tweet: L'égalitarisme une idée moderne



La poétesse du gouvernement et accessoirement ministre de la justice c'est, elle aussi, targuée d'un tweet qui nous annonce des lendemains difficiles et une volonté affichée de broyer de l'individu en masse. Nous sommes tous égaux, ainsi parlait tata.


"Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune."


L'idée, pas vraiment moderne, est difficile à mettre en place et pour cause, l'égalité n'existe pas. Les humanistes ont du mal à l'admettre et n'ont de cesse de vous jeter à la tête l'article 1 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen en omettant une chose, c'est que l'article parle de l'égalité des Droits, ce qui est légèrement différent, en fait ça change tout, car la réalité, c'est que nul individu n'est égal à un autre.


A force de volonté d'égalité pour tous, n'avez que pratiqué un nivellement par le bas de l'ensemble des individus. L'individu ne voit sa vie que par celle des autres et jalouse la moindre des possessions de l'autre. Donc en plus du nivellement par le bas vous cultivez la haine.

"Certains socialistes semblent croire que les gens ne sont que des nombres dans des ordinateurs d'état. Nous croyons que les gens doivent être vus comme des individus. Nous sommes tous inégaux. Personne, Dieu merci, n'est semblable à son voisin, même, si bien des fois, les socialistes prétendent le contraire. Nous croyons que tout le monde a droit à la différence, même si pour nous tout être humain est tout aussi important" Margaret Thatcher

Cultivons l'individu, cultivons son élévation, permettons lui de devenir un "sur-homme" en le laissant travailler ses points forts sans être entravé par des lois égalitaristes. Laissons le dépasser des autres, car il y'aura toujours quelqu'un qui voudra prendre le dessus et faire mieux. Laissons le dépasser des autres car les autres suivront. L'égalité pour tous n'est qu'un facteur de régression humaine, c'est la mort de la concurrence, et, justement, c'est cette concurrence entre individu qui élèvera l'ensemble. Le problème c'est que vous la voyez comme une bête immonde à contrôler et même à détruire. Vous n'y voyez qu'une loi de la jungle qui ne profite qu'aux plus forts ou aux plus riches, mais, malheureusement pour vous, la nature est ainsi faite, non pas que je soit pour cette loi de la jungle, mais dans la nature, les plus malins et ceux qui s'adaptent le plus facilement survivent et, heureusement, l'Homme n'échappe pas à cette règle. La concurrence n'est pas la loi de la jungle, je la laisse au socialisme, non, elle est la loi des plus malins, la loi de ceux qui travaillent pour anticiper les mouvements du marché et prendre un temps d'avance sur les autres. Comme le dit si bien Frédéric Bastiat:

"Détruire la concurrence, c'est tuer l'intelligence."

L'égalitarisme c'est la mort de la concurrence donc, de l'intelligence. Laissez nous être intelligent.


Les visions libérales de Manu


Le Parisien sort sa une avec une belle photo du plus controversé des ministres au sein du parti socialiste, mais aussi un des ministres les plus appréciés des français pour ses paroles plus encrées dans la réalité, un parlé vrai qui tranche avec les discours clientélistes habituels de nos monarques dirigeants.

Mais en voyant cette une, j'ai bien failli m'étouffer en avalant mon verre d'eau, quand j'ai lu; "Il assume être libéral". J'aime bien Emmanuel Macron, justement pour ses tendances libérales et ses sorties, j'ai souvent taquiné par tweet le ministre sur le fait qu'il n'avait rien à faire dans ce gouvernement, ni même dans ce parti, et de faire un coming out libéral, mais, je ne m'y attendais pas si tôt. Malgré ce vœux exaucé, je reste dubitatif, car monsieur le ministre, libéraliser les auto-car, vouloir permettre à chacun de travailler le dimanche et vouloir l'accès pour tous à la création d'entreprise, ne fait pas de vous un libéral pour autant. Éteindre un feu dans votre barbecue, ne fait pas de vous un pompier pour autant.

J'en attend beaucoup plus avant de vous juger libéral, pour le moment, je pense que vous surfez sur cette tendance qui est en place depuis peu, une envie de liberté de chacun de vouloir s'en sortir par lui-même et rompre avec cette oligarchie en place depuis trop longtemps. Je vous attends, monsieur Macron, sur les 35 heures, le code du travail, le SMIC, la libéralisation de toute profession et surtout, les impôts et la défense d'une flat tax. Dans ces cas, vous pourrez revenir me dire que vous êtes libéral. 

Vous avez déclaré il y'a quelque jour vouloir l'entrée de la France dans le numérique et que les entreprises devraient prendre se virage, voilà là, un bel exemple qui montre que vous êtes encore socialisé. Un libéral ne fait pas dans le dirigisme, il ne veut pas, il ne donne pas de direction à suivre, il laisse faire. Il laisse faire les choix les plus adaptés et les plus pertinents par les entreprises et par chaque individu, car monsieur Macron pour être libéral, il va falloir vous défaire de ces mauvaises habitudes socialistes que celles d'ordonner et de croire que vous seul savez quelle est la bonne voie à prendre. Vos convictions personnelles ne sont pas une ligne de conduite à suivre, car elles ne sont pas celles de tous. 

Il y'a encore beaucoup de choses à prendre en considération, à montrer et à assimiler avant de vous déclarer libéral. Mais malgré tout, je crois que vous pouvez faire mieux, que vous incarnez le futur de la politique, vous êtes le seul a me donner un tant soit peu d'espoir dans le changement et surtout dans le déblocage de ces archaïsmes socialistes dont pour le moment vous en êtes encore, et ce malgré vos sorties médiatiques, un représentant. Coupez avec ces archaïsmes maintenus avec force et vigueur par des rentiers de la république qui ne défendent que leurs intérêts propres qui paralysent un pays et un peuple tout entier. Je peine à croire que vous soyez un libéral pur jus, mais même un 40% Bastiat m'irait pour me sentir mieux dans ce pays et y voir un futur un peu moins obscur. Alors monsieur le ministre, faites moi rêver.

mardi 10 novembre 2015

Autorité mon amour

Il y’a quelques jours, le premier ministre Manuel Valls postait sur Facebook une ôde à l’autorité, en commençant par dire que le pays traversait une crise d’autorité, et par la même occasion, le premier ministre laissait transparaître sa pensée profonde et appelle de ses voeux un état fort.
Monsieur Valls, laissez moi vous dire que le pays ne traverse pas une crise d’autorité, il traverse en premier lieu une crise du respect. Là est vôtre erreur, vous confondez les deux. L’autorité ne découle que du respect car n’est respecté que celui qui est respectable. Vous dites vouloir ne pas verser dans l’autoritarisme et pourtant vos actes et votre volonté penchent dans ce sens.
Je ne vais pas m’attarder sur les premiers paragraphes de votre billet, car, il ne servent à pas grand chose car, comme d’habitude vous y faite une longue déresponsabilisation des actes qui se sont passés il y’a quelques temps. Comme d’habitude, c’est la faute de Sarkozy et du discours de l’extrême droite si le pays est dans cet état. Vous nous dites ne pas avoir eu le choix que de continuer certaines choses et que vous passez vôtre temps à recoller les morceaux. Rien d’intéressant dans ce discours habituel du parti socialiste. Si, juste une question, où étiez vous devant les incidents de ces derniers temps? Où était votre autorité devant des voitures en feu quand les gens du voyage manifestaient, où était votre autorité devant des chauffeurs de taxis qui ont passé leur colère sur des véhicules de particuliers désireux de gagner quelque monnaie en fin de moi? Pourquoi défendre l’autorité quand c’est pour s’écraser devant les forts?
Si vous voulez le respect, protégez donc les plus faibles face aux plus forts, donnez leurs les moyens de se défendre car là, vous prônez une autorité sur ceux qui n’ont aucun moyen de réagir si ce n’est la rue, mais vous savez comme moi que la colère des peuples qui descendent dans la rue assoit un peu plus la force de l’état et donc son autorité. Et merde, on dirait que c’est fait exprès.
Allons au dernier de ces paragraphes qui est bien plus révélateur de votre pensée et de votre vision de ce que doit être un état.

« Tout par l’état, rien contre l’état, rien en dehors de l’état. » Benito Mussolini

Vous nous  dites, dans cette lettre, que l’émancipation de l’individu ne peut se faire que par l’autorité. Est-ce par soucis d’émancipation que vous avez fait voter la loi renseignement? Est-ce par soucis d’émancipation que vous voulez une brigade de surveillance du net pour traquer les pensées et propos qui ne vont pas dans le sens que vous voulez?
Ces mots, vos regards noirs et vos colères dans l’Assemblée Nationale vous trahissent et montrent que vous avez une grande soif de pouvoir et que, selon vous, la paix sociale passera par l’autorité d’un état fort et protecteur. En cette période post épisode 7 de Stars Wars, votre discours me fait penser à celui de l’Empereur qui désire apporter la paix en annihilant la Force car seul quelques privilégiés la possède et que ce n’est pas égalitaire et ceci risque déséquilibré l’ordre. Un état fort, donc autoritaire, ne peut permettre l’émancipation de l’individu, demandez aux italiens si sous l’état nation, papa, maman, protecteur de Mussolini les individus y étaient heureux et libre. Demandez à vos aïeux à quel point ils étaient émancipés sous le régime franquiste. Un état fort c’est l’oppression, la terreur, la négation de l’individu sous prétexte d’égalité, sous prétexte que vous et une poignée d’hommes et de femmes de votre caste savez mieux que quiconque ce qui est bien pour l’individu.Défendre un état fort et autoritaire c’est défendre le fascisme.
Monsieur Valls, la crise que nous traversons n’est pas une crise d’autorité mais une crise du respect. Respectez notre parole, et encore plus la votre, respectez notre volonté et nous vous respecterons, soyez équitable et nous vous respecterons, en un mot soyez respectable. L’autorité n’amène à rien de bon quand elle s’applique qu »aux plus démunis, qu »aux honnêtes gens. Ne pas réagir devant les forts entraîne un perte totale de confiance et de respect. Ne confondez pas les deux, nous n’aurons que faire de votre autorité tant que vous n’aurez que faire du respect que vous nous devez. L’état c’est la guerre civile.

La pensée unique en marche ordonnée

Fleur Pellerin, ministre de la culture, veut redistribuer l'argent publique à injecter dans la presse, mais deux pas très politiquement correct serait dans le collimateur de la ministre qui voudrait les oublier lors de la remise des étrennes.

"Ce qui s’est passé ce matin au siège de Charlie Hebdo est une attaque odieuse contre un des piliers de notre démocratie, un acte d'une barbarie extrême contre ceux qui, au quotidien, font vivre l’information et animent le débat public. […] La République est et sera toujours aux côtés des défenseurs de la liberté d’information et d’expression. Nous défendrons ces valeurs avec toute la fermeté nécessaire."

C'est avec ces mots que Fleur Pellerin condamnait les attentats de Charlie Hebdo en janvier dernier, aujourd'hui la ministre de la culture veut redistribuer et élargir les subventions à la presse, mais pas à toutes. Valeurs Actuelles et Minutes sont dans le collimateurs de la ministre de la culture qui en début d'année, se déclarait être Charlie et défendre la liberté de la presse et la liberté d'expression. Mais, dans ce quinquennat, il ne fait pas bon ne pas penser comme la monarchie en place, tout ce qui dépasse, dérange, a une opinion tranchée et différente doit au mieux être remis dans le rang sinon supprimé. Madame la ministre vous attaquez de manière odieuse un des piliers de notre démocratie.

Je ne suis pas un lecteur de Valeurs Actuelles, ni de Minutes, et encore moins un inconditionnel des subventions publiques qui, pour moi, ressemble plus à un graissage de pattes des journalistes, mais, madame la ministre, je vais me faire avocat du diable et prendre la défense de ces deux journaux, et de commencer par une phrase de Daniel Tourre

«La liberté d'expression n'a pas été inventé pour parler de la météo mais pour parler sans craindre des sujets qui déplaisent au pouvoir, à la majorité et au groupes organisés.» 

Car, oui, la liberté d'expression n'existe pas dans la demi-mesure et elle sert à exprimer, aussi, la pire des idées que cela vous plaise ou non. La menace de la suppression des subventions ressemble à une tentative de musellement de ces deux journaux et à une prime de récompense pour bonne opinion pour les autres, et pour exprimer le fond de ma pensée, ces subventions c'est de la corruption. Les socialistes ont un objectif clair; éradiquer le racisme et pour ça, ils n'hésitent pas à user de méthodes autoritaristes telle la surveillance de masse. Le premier ministre veut une cyber police pour traquer les propos racistes sur internet et rendre ce pays un monde merveilleux où gambadent les licornes pétant des paillettes aux pieds d'arc-en-ciel aux couleurs vives. Aujourd'hui plus encore, pour la mise en place de ces idéaux on a faire à des manières fascistes de moins en moins cachées. Ce n'est pas en muselant les journalistes, les sites internet et les commentaires haineux que le racisme va disparaître, bien au contraire.

Vous n'arriverez à rien en utilisant de telles manières. Les idées sombres ne s'effaceront que face à des idées plus fortes et une volonté affirmée de sortir les individus de la misère sociale dans laquelle ils vivent. Combattez le chômage et la pauvreté pour supprimer ce fertile terrain sur lequel poussent les voix du Front National. Élevez le débat d'idées, apportez de vraies réponses au français, brandissez des opinions fortes, ailliez des couilles. Ayn Rand résume très bien les choses ainsi:

«Les idées nauséabondes ne sont dangereuses qu'en l'absence d'hommes pour en défendre de meilleurs.» 

Le problème de la montée de ces idées que vous refusez d'affronter tient dans cette phrase, vous n'en défendez pas de meilleures, vous ne vous battez pas où il faut. Proposez un débat riche, des arguments et des contres arguments solides car ils n'en possèdent pas, leur discours étant posés sur des poncifs et des idées populistes qui ne tiendraient pas longtemps face à un argumentaire digne de ce nom. Mais comme je le pense, la seule stratégie est d'arriver au second tour des élections face à Marine Lepen, alors à quoi bon étayer un discours quand peur et haine s'occupe de tout.

«Je Suis Charlie» mais apparemment pas prêt à accepter la liberté d'expression dans toute sa grandeur. Une liberté ne vaut que si on la tolère pour tous, elle n'est pas à géométrie variable. Mettre des conditions à n'importe quelle des libertés c'est déjà les bafouer.

Cependant je suis d'accord avec vous sur la suppression des subventions, et même, je trouve que vous n'allez pas assez loin dans votre démarche, pourquoi ne les supprimer que pour 2 journaux? Supprimez les toutes, les subventions ne maintiennent que la médiocrité journalistique et alourdissent nos impôts. Pourquoi certains auraient-ils le droit de continuer de proférer des propos gauchisant, abêtissant, sans réflexions et pas d'autres?

Une chose est sûr c'est que vous allez encore une fois provoquer l'inverse de ce que vous voulez obtenir, et même redonner de la vie et de l’intérêt à ces journaux. Je tiens aussi à vous remercier de montrer aux yeux de tous, votre autoritarisme et que vous nous guidez sur la voie de la pensée unique, que vous menez une politique d'asservissement et de dénigrement de l'individu au nom de la «bien pensance» et de l'égalitarisme. Que cela vous plaise ou non, le racisme est une opinion qui, comme toutes les autres a son droit à l'expression.

«Soutenons la liberté de la presse, c'est la base de toutes les autres libertés, c'est par là qu'on s'éclaire mutuellement.» Voltaire


Réacto'Tweet: La liberté ordonnée


Le pape du tweet a encore frappé, Jean-Christophe Cambadélis nous envoie un tweet dont lui seul a le secret, entre militantisme de jouvencelle et fascisme à peine voilé, le premier secrétaire du Parti Socialiste dévoile au grand jour que la liberté doit être ordonnée par l'état et que ce même état est seul garant de l'émancipation de l'individu. La liberté doit avoir un cadre défini par des législateurs qui savent mieux que nous ce qui est bien ou mal. L'état seul peut garantir "l'égalité réelle" en redistribuant les fruits du travail des uns pour les redonner à d'autre. Sous un régime socialiste le vol a un nom: la SOLIDARITÉ.

Il est comme ça le socialiste, il est solidaire et généreux mais le problème, c'est qu'il l'est avec l'argent des autres. Prendre à Paul pour donner à Jacques n'enrichit aucun des deux. La spoliation organisée entraîne l'appauvrissement de Jacques et cultive sa haine de Paul. La lutte des classes c'est producteurs contre spoliateurs. Mais tout va bien, personne ne vient prendre dans ses poches qui continuent de grossir, car en donnant à Paul, l'état n'oublie pas de se servir et en attendant la fraternité s'effrite.

La liberté n'a pas à être ordonnée ou encadrer artificiellement, le seul cadre de ma liberté est celle de l'autre. L'individu ne s'émancipe que dans une totale liberté et pas autrement, si on lui en retire ne serait-ce que quelques unes, il s'effondre. L'individu doit pouvoir jouir des fruits de son travail comme bon lui semble, il doit pouvoir jouir de son temps, de son présent, jouir de ses capacités et en acquérir de nouvelles. Pour s'émanciper l'individu doit jouir de lui même.

La gauche n'a rien oublié de ses "valeurs" au contraire, elle les renforce et ce, de façon de plus en plus autoritaire, nous plongeons dans les méandres obscurs de la pensée unique.

"1984, n'est pas supposé être un mode d'emploi"

Les Silencieux

Une tendance apparait sur le net, celle de détruire sa carte d'électeur, geste symbolique d'un refus de cet esclavagisme ordonné par l'état, symbole d'un raz le bol du matraquage et de l'incompétence de cette caste gouvernante aux antipodes des réalités humaines du moment.

Comme d'autre j'aimerais déchirer ma carte d'électeur mais je n'en ai pas et n'en ai jamais eu. Voilà bientôt 20 ans que j'ai le droit de vote et je ne me suis jamais inscrit sur les listes électorales dans nos belles mairies. J'ai compris très tôt que cela ne servait à rien et malgré les sermons des gens qui me vantaient l'importance de ce geste hautement symbolique de notre démocratie et que ce bout de papier pouvait changer les choses, mes convictions n'ont jamais changé.

On me dit qu'il faudrait que je respecte ce bout de papier, que je respecte le droit de vote parce que des "gens" (légende urbaine?!) sont morts pour qu'on ait le droit de s'exprimer, de changer les choses. Je devrais respecter ce droit car c'est la base de la démocratie, on choisit nos représentants pour nous protéger, pour nous guider vers le mieux. Je ne vais pas m'excuser, je ne respecte pas ce droit de vote car peu respecte mon droit de ne pas voter, peu respecte mon opinion. Des "gens" sont morts pour de fausses idées, de fausses valeurs, endoctrinés par une poignée d'hommes assoiffés de pouvoir. Ce droit n'est pas signe de démocratie, on ne choisi pas des représentants mais des maîtres, nous élisons une caste qui va se servir de nous, nous rincer pour s'enrichir et rien de plus. Le droit de vote n'est qu'une laisse pour que le chien reste sagement au pied du maître. Révoltons nous, mordons la main de celui qu'on nourrit avec les fruits de notre travail.


"Comme corollaire à la proposition que toutes les institutions doivent être subordonnées à la loi d'égale liberté, nous devons nécessairement admettre le droit du citoyen d'adopter volontairement la condition de hors-la-loi. si chaque homme a la liberté de faire tout ce qu'il veut, pourvu qu'il n'enfreigne pas la liberté égale de quelque autre homme, alors il est libre de rompre tout rapport avec l'état, - de renoncer à sa protection et de refuser de payer pour son soutien. Il est évident qu'en agissant ainsi il n'empiète en aucune manière sur la liberté des autres, car son attitude est passive, et tant qu'elle reste telle il ne peut devenir agresseur. Il est également évident qu'il ne peut être contraint de continuer à faire partie d'une communauté politique sans une violation de la loi morale, puisque la qualité de citoyen entraîne le paiement des taxes et la saisie des d'un homme contre sa volonté est une infraction à ses droits."
Herbert Spencer in: Le droit d'ignorer l'état.

Un jour ou l'autre les peuples se rendront compte qu'ils n'élisent plus des représentants. Que ces représentants n'ont pour seule ambition que de nous gouverner. Ces représentants se sont fait monarques, ils ne prennent des décisions que pour eux-mêmes et leurs courtisans. Nous élisons un roi qui du haut de son trône pense avec toute l'arrogance de la majorité que le peuple c'est lui. Reprenons cette vieille coutume que de décapiter les monarques absolus. Mettons fin à cette "majoritocratie", les minorités ne doivent plus subir la loi du plus grand nombre, c'est de la tyrannie. 

La révolution ne passera pas par les cris de la rue mais par le silence des urnes, comme l'a si bien dit Camus dans L'Homme révolté: "Toutes les révolutions modernes ont abouti à un renforcement de l'état" , à moins de demander sa disparition tout mouvement de foule ne sert que ce monstre à broyer de l'individu. Cessons ce combat inutile de vouloir sauver la démocratie car elle n'existe pas. Cette démocratie n'en est pas une, c'est une mascarade, et nous battre pour cette mascarade c'est nous battre pour le maintien de ce système esclavagiste, ce système mafieux qui nous pille sous l'égide des lois que ces sous-hommes écrivent. Nous devons aller contre. La seule chose pour laquelle nous devons nous rebeller c'est nos libertés et ce, jusqu'à la plus petite d'entre elles et la carte d'électeur et son droit de vote ne nous aident en rien. À partir d'aujourd'hui, je ne suis plus un abstentionniste, je suis un silencieux. Je ne vote pas, je suis en révolte. Soyons silencieux, soyons libres.

Voilà plus de 20 ans que j'observe les choses, les politiques qui s'agitent, promettent mais ne font rien. Plus de 20 ans que j'ai compris que cette démocratie n'en est pas une, que nos représentants ne représentent rien d'autre que leur partis respectifs et leur propre personne. L'objectif suprême est la réélection pour acquérir de nouvelles richesses par la corruption en échange de distorsion du marché, allant jusqu'à la création de monopoles très puissants. Ne cherchez pas bien loin la source de nos maux, elle est là; connivence et conflit d'intérêt. Tous les problèmes existent car dans un pays "ultra-légiféré" la première des choses a acheter, c'est le législateur. 

L'état n'est qu'une somme de personne ayant des intérêts personnels dans toutes les lois allant en faveur d'untel ou à son encontre. Les lois ne sont plus justice, elles ne protègent plus l'honnête homme, mais protège des intérêts que nos dirigeants conservateurs défendent avec la plus grande des vigueurs. Cette bataille contre les avancées et la liberté entraîne une paralysie de tout un pays, l'état c'est la crise, le chômage, la misère et la violence.


Ce n'est pas parce que je que je suis silencieux que je n'ai rien à dire, bien au contraire. Mes réflexions prennent le temps de mes silences. Je suis un Silencieux.


"Une loi qui détermine que c'est la majorité qui décide en dernière instance du bien de tous ne peut pas être édifiée sur une base acquise précisément par cette loi ; il faut nécessairement une base plus large et cette base c'est l'unanimité de tous les suffrages. Le suffrage universel ne peut pas être seulement l'expression de la volonté d'une majorité : il faut que le pays tout entier le désire. C'est pourquoi la contradiction d'une petite minorité suffit déjà à le rendre impraticable : et la non-participation à un vote est précisément une de ces contradictions qui renverse tout le système électoral"

Nietzsche