mardi 12 avril 2016

Taxe CDD ou la solution pour faire grimper le chômage



J'te jure, il y aurait un concours de connerie, on tiendrait le haut du panier. 2012, François Hollande le promet, il va inverser la courbe du chômage, une réforme du travail plus tard, il vient de poignarder les patrons de PME et de TPE, les demandeurs d'emplois et les jeunes qui voudront financer leurs études.
La taxe CDD est symptomatique d'une gestion par des socialistes acharnés, un problème donne une solution qui, non seulement, aggravera ce problème, mais en créera forcément un tas d'autres. 87% des premières embauches se font par un CDD déjà taxé, preuve que les problèmes actuels des entreprises sont vraiment liés au manque de flexibilité et à la rigidité du code du travail. Preuve que nos dirigeants toutes générations sont réellement à côté de la plaque et à l'extérieur du monde dans laquelle la France évolue. Si on les écoute c'est au monde de s'adapter à la France et non, l'inverse, et après on nous sort à grand coup de tweet filochesque, que Marx est moderne et Bastiat poussiéreux, si le libéralisme a une force, c'est bien celle de s'adapter au monde dans lequel il vit. Cette taxe a pour but de forcer l'embauche en CDI, mais qui veut aujourd'hui d'un contrat de travail que même un néon paraîtrait plus souple, qui peut se battre pour maintenir un type de contrat dépassé à part les archaïques syndiqués et des jeunes déjà vieux?
Ces jeunes déjà vieux qui viennent de régir la vie, enfin, la galère de millions de français. Le gouvernement a plié sous la pression de la rue et de la standing night des bobos gauchisés qui souffrent d'un complexe de supériorité aussi grand que la place de République elle-même. Quelle arrogance de la part de cette minorité de jeunes qui pense avoir les cartes en mains pour changer un monde dont ils ne comprennent rien, le tout guidé par des syndicats qui ne veulent surtout pas que ça change.
Depuis les temps bénis de ce grand général de Gaulle que beaucoup semble regretter, rien n'a changé, les minorités communistes s'occupent toujours des questions sociales de ce pays qui part de plus en plus en lambeau. Qu'on le veuille ou non, la France est la dernière démocratie communiste de la planète, des gens qui ne font rien et qui ne feront jamais rien de leurs vies, organisent la vie de ce qui les font vivre.
Le modèle libéral français est mort et enterré, leur histoire commence en 1789 et ils n'ont eu de cesse que de mettre ce peuple dans la misère au nom de l'égalité. La lutte des classes n'est vivante que dans leurs fantasmes, aujourd'hui la réalité est que s'opposent deux classes sociales; ceux qui vivent des impôts et ceux qui les payent. Mais méfiez-vous car comme le dit Margaret Thatcher: "Le problème avec le socialisme est qu'on arrive très vite à cours d'argent des autres." Nous sommes 46% à payer des impôts et cette part va diminuer aussi vite que les chiffres du chômage vont exploser.
Non, monsieur William Martinet, il n'y a pas de quoi se réjouir de ces négociations avec un premier ministre dépassé et une ministre du travail qui n'en connait que la définition. Votre lutte n'a fait qu'aboutir à une décision qui va semer la misère. Les jeunes que vous penser représenter et défendre, vont vous haïr. Si aujourd'hui les études vous poursuivent, il se peut qu'un jour une certaine forme de justice vous poursuive à son tour. De toute façon le système est déjà contournable, le nombre de CDI va augmenter, mais combien vont passer le stade de la période d'essai? Vous vociférez après les patrons voyous, mais vous faîtes tout pour faire passer les patrons vers la filouterie administrative. Les patrons ne sont voyous que parce qu'il existe des lois scélérates et illogiques.
La jeune bourgeoisie dilapidère de fortune acquise par le travail se réjouit, bientôt ils connaîtront le sort de ceux qu'ils regardent avec une arrogante compassion.
Ce pays s'enfonce de plus en plus dans les profondeurs abyssales de la connerie socialiste, la seule chose qui m'étonne encore, c'est qu'on ait pas trouvé de pétrole. Preuve supplémentaire de l'inutilité du socialisme.

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