dimanche 15 novembre 2015

Adieu libertés




Il y'a quelques jours Manuel Valls déclarait sa flamme pour un état autoritaire, Jean-Christophe Cambadélis évoquait une certaine idée de la liberté, une liberté ordonnée et encadrée par l'état. Voilà que les événements du 13 novembre vont donner l'occasion à tous ces idéologues fanatiques de mettre en vigueur un plan qu'ils n'ont pas pu mettre en place après les attentats de janvier, après l'état d'urgence, gageons sur un renforcement de la loi renseignement. Ça fait complotiste mais l'issue sera la même, nous y perdront beaucoup.
Janvier, Charlie hebdo était visé, des barbares s'en prenaient à la liberté d'expression, un peuple uni descend dans la rue pour montrer son indignation, sa colère et qu'il n'avait pas peur. Mais ce 13 novembre, les décérébrés de daesh ne ciblaient pas une institution, ils tuaient à l'aveugle des innocents à l'arme de guerre. La guerre est ouverte, daesh compte sur la révolte et la haine pour diviser un peuple et provoquer une guerre civile dans le but d'affaiblir une nation pour agir de l'intérieur. Ne nous voilons pas la face, l'ennemi est là, bien encré dans la misère sociale de nos banlieues. Les recruteurs et prédicateurs de la haine ont utilisé ce que 40 ans de politique socialiste n'a jamais apporté à chacun d'entre eux, car dans son désir d'égalité pour tous, cette politique a crée plus de dégâts qu'autre chose, et aiguisé la haine et les désirs de vengeance. Oui, je le dis ouvertement, vous êtes aussi responsable de ce qui c'est produit, de Mohamed Merah à ce 13 novembre.
Hier, j'étais triste mais aujourd'hui, j'ai peur. Peur parce que malgré ce qu'on nous dit, qu'on ait beau se persuader que les terroristes n'ont pas gagné, je pense l'inverse.
Des manifestations anti-étrangers commencent à se faire, les dérapages vont arriver vite, les régionales vont voir pousser le FN un peu partout et 2017 arrive à grand pas. Je ne veux pas en venir où les socialistes veulent qu'on en viennent, c'est à dire, à nous faire croire que notre plus grand ennemi c'est l'extrême droite car, Marine Lepen est un ennemi parmi d'autres. La voir au pouvoir serait une catastrophe pour tous. Autoritarisme, sécuratirisme, lois liberticides, haine anti-étrangers, violence, bref, le jeu de daesh. Marine Lepen au pouvoir c'est la guerre.



Les socialistes au pouvoir vont devoir agir en conséquence de ce qu'il c'est passé. François Hollande va devoir prendre des décisions fortes, mettre en place des mesures sécuritaires, un état fort et autoritaire, des lois liberticides, en découlera un haine des étrangers, violence, bref, le jeu de daesh. Oh wait! Je viens déjà de l'écrire ça! Non? Ah oui.
Voilà pourquoi j'ai peur, quelque soit la décision que nous prendrons lors des différentes élections, il se pourrait bien, que les programmes et les décisions nous mènent au même. Je vous le dis, l'extrême droite n'est pas notre ennemi principal, il n'en est qu'un parmi tant d'autres. La seul façon d'être en sécurité sera d'être libre, et surtout libre de nous défendre contre les agressions faites à nos libertés et ce, quel que soit le type d'agresseur.

On peut être sûr et certain que les grands perdants vont être nous, et que la Grande sacrifiée sur l'autel de la sécurité va-t-être la liberté. Nous ne sommes pas du tout à l'abris de quoi que ce soit, beaucoup ont à y gagner dans cette guerre, mais nous sommes encore plus a avoir tout à perdre. Le plus dur va-t-être de ne pas entrer dans le jeu de chacun d'eux, de ne pas céder à la douce musique des sirènes de la sécurité. Soyons lucide, connaissons nos ennemis, ils sont nombreux, certains tuent au nom d'Allah, d'autre au nom de l'économie et du sophisme de la vitre brisée. Comme beaucoup disent: Une bonne guerre...

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