Fleur Pellerin, ministre de la
culture, veut redistribuer l'argent publique à injecter dans la
presse, mais deux pas très politiquement correct serait dans le
collimateur de la ministre qui voudrait les oublier lors de la remise
des étrennes.
"Ce
qui s’est passé ce matin au siège de Charlie Hebdo est une
attaque odieuse contre un des piliers de notre démocratie, un acte
d'une barbarie extrême contre ceux qui, au quotidien, font vivre
l’information et animent le débat public. […]
La République est et sera toujours aux côtés des défenseurs de la
liberté d’information et d’expression. Nous défendrons ces
valeurs avec toute la fermeté nécessaire."
C'est avec ces mots
que Fleur Pellerin condamnait les attentats de Charlie Hebdo en
janvier dernier, aujourd'hui la ministre de la culture veut
redistribuer et élargir les subventions à la presse, mais pas à
toutes. Valeurs Actuelles et Minutes sont dans le collimateurs de la
ministre de la culture qui en début d'année, se déclarait être
Charlie et défendre la liberté de la presse et la liberté
d'expression. Mais, dans ce quinquennat, il ne fait pas bon ne pas
penser comme la monarchie en place, tout ce qui dépasse, dérange, a
une opinion tranchée et différente doit au mieux être remis dans
le rang sinon supprimé. Madame la ministre vous attaquez de manière
odieuse un des piliers de notre démocratie.
Je ne suis pas un
lecteur de Valeurs Actuelles, ni de Minutes, et encore moins un
inconditionnel des subventions publiques qui, pour moi, ressemble
plus à un graissage de pattes des journalistes, mais, madame la
ministre, je vais me faire avocat du diable et prendre la défense de
ces deux journaux, et de commencer par une phrase de Daniel Tourre
Car, oui,
la liberté d'expression n'existe pas dans la demi-mesure et elle
sert à exprimer, aussi, la pire des idées que cela vous plaise ou
non. La menace de la suppression des subventions ressemble à une
tentative de musellement de ces deux journaux et à une prime de
récompense pour bonne opinion pour les autres, et pour exprimer le
fond de ma pensée, ces subventions c'est de la corruption. Les
socialistes ont un objectif clair; éradiquer le racisme et pour ça,
ils n'hésitent pas à user de méthodes autoritaristes telle la
surveillance de masse. Le premier ministre veut une cyber police pour
traquer les propos racistes sur internet et rendre ce pays un monde
merveilleux où gambadent les licornes pétant des paillettes aux
pieds d'arc-en-ciel aux couleurs vives. Aujourd'hui plus encore,
pour la mise en place de ces idéaux on a faire à des manières
fascistes de moins en moins cachées. Ce n'est pas en muselant les
journalistes, les sites internet et les commentaires haineux que le
racisme va disparaître, bien au contraire.
«La liberté d'expression n'a pas été inventé pour parler de la
météo mais pour parler sans craindre des sujets qui déplaisent au
pouvoir, à la majorité et au groupes organisés.»
Vous n'arriverez à
rien en utilisant de telles manières. Les idées sombres ne
s'effaceront que face à des idées plus fortes et une volonté
affirmée de sortir les individus de la misère sociale dans laquelle
ils vivent. Combattez le chômage et la pauvreté pour supprimer ce
fertile terrain sur lequel poussent les voix du Front National.
Élevez le débat d'idées, apportez de vraies réponses au français,
brandissez des opinions fortes, ailliez des couilles. Ayn Rand
résume très bien les choses ainsi:
Le problème de la montée de ces idées que vous refusez d'affronter tient dans cette phrase, vous n'en défendez pas de meilleures, vous ne vous battez pas où il faut. Proposez un débat riche, des arguments et des contres arguments solides car ils n'en possèdent pas, leur discours étant posés sur des poncifs et des idées populistes qui ne tiendraient pas longtemps face à un argumentaire digne de ce nom. Mais comme je le pense, la seule stratégie est d'arriver au second tour des élections face à Marine Lepen, alors à quoi bon étayer un discours quand peur et haine s'occupe de tout.
«Les idées nauséabondes ne
sont dangereuses qu'en l'absence d'hommes pour en défendre de
meilleurs.»
Le problème de la montée de ces idées que vous refusez d'affronter tient dans cette phrase, vous n'en défendez pas de meilleures, vous ne vous battez pas où il faut. Proposez un débat riche, des arguments et des contres arguments solides car ils n'en possèdent pas, leur discours étant posés sur des poncifs et des idées populistes qui ne tiendraient pas longtemps face à un argumentaire digne de ce nom. Mais comme je le pense, la seule stratégie est d'arriver au second tour des élections face à Marine Lepen, alors à quoi bon étayer un discours quand peur et haine s'occupe de tout.
«Je Suis Charlie»
mais apparemment pas prêt à accepter la liberté d'expression dans
toute sa grandeur. Une liberté ne vaut que si on la tolère pour
tous, elle n'est pas à géométrie variable. Mettre des conditions à
n'importe quelle des libertés c'est déjà les bafouer.
Cependant je suis
d'accord avec vous sur la suppression des subventions, et même, je
trouve que vous n'allez pas assez loin dans votre démarche, pourquoi
ne les supprimer que pour 2 journaux? Supprimez les toutes, les
subventions ne maintiennent que la médiocrité journalistique et
alourdissent nos impôts. Pourquoi certains auraient-ils le droit de
continuer de proférer des propos gauchisant, abêtissant, sans
réflexions et pas d'autres?
Une chose est sûr
c'est que vous allez encore une fois provoquer l'inverse de ce que
vous voulez obtenir, et même redonner de la vie et de l’intérêt
à ces journaux. Je tiens aussi à vous remercier de montrer aux yeux
de tous, votre autoritarisme et que vous nous guidez sur la voie de
la pensée unique, que vous menez une politique d'asservissement et
de dénigrement de l'individu au nom de la «bien pensance» et de
l'égalitarisme. Que cela vous plaise ou non, le racisme est une
opinion qui, comme toutes les autres a son droit à l'expression.
«Soutenons la
liberté de la presse, c'est la base de toutes les autres libertés,
c'est par là qu'on s'éclaire mutuellement.» Voltaire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire